The lab is pleased to announce that Professor McKenzie was recently awarded a grant from The Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC).   The grant is for the project titled “Comprendre les répercussions des traces numériques : une méthode fondée sur le lieu en matière de confidentialité de l’emplacement” (Understanding the implications of our digital footprints: A place-based approach to location privacy) and includes 3 years of support for the lab.  The abstract (in French and English) is provided below.

Français

La préoccupation du public envers la confidentialité des renseignements personnels est à son comble. Toutefois, le désir de faire part de son emplacement à des amis ou d’utiliser la technologie de localisation pour les services de navigation et de recommandation éclipse souvent cette préoccupation. L’omniprésence des appareils mobiles activés par des capteurs et l’essor des plateformes de médias sociaux encouragent ce partage de données géographiques personnelles. Tandis que les récents progrès dans l’analyse des mégadonnées, l’intelligence ambiante et les techniques de fusion de données nourrissent l’appétit croissant de l’économie pour les données, même les « traces numériques » deviennent révélatrices de nos activités personnelles. Les entités commerciales et les organismes gouvernementaux se fient toujours plus à ces traces lorsqu’ils prennent des décisions et conçoivent des produits; les traces sont utilisées à des fins qui n’étaient pas prévues. Malheureusement pour les utilisateurs de ces appareils et de ces plateformes, il est difficile de savoir comment les renseignements personnels sont partagés et quels produits et services utilisent ces renseignements.

Dans cette étude, j’ai l’intention de démontrer comment les traces numériques quotidiennes comme les estampilles temporelles, l’indication de notre emplacement et les courts messages sur les médias sociaux sont « géoindicatifs » et peuvent servir à déterminer notre emplacement. La majorité des travaux de recherche sur la confidentialité de l’emplacement tentent de protéger l’emplacement d’une personne avec différentes techniques de masquage ou de brouillage, ou en supprimant et en généralisant les caractéristiques d’une personne à un degré où l’on ne peut la distinguer dans une foule. La présente recherche adopte une méthode différente en intégrant le concept de « lieu ». Contrairement aux espaces géographiques, les lieux sont définis par les activités que les visiteurs y font. La mention de ces activités, de termes et de sujets liés à ces activités, et l’heure à laquelle on les mentionne donne un aperçu du « type » de lieu en question. La détermination du type de lieu constitue une étape importante de l’identification de l’emplacement géographique d’une personne. Grâce aux signatures de données temporelles et thématiques tirées de millions d’indications d’emplacement dans trois villes canadiennes, cette étude propose un cadre probabiliste sur les types d’endroits (p. ex. bar, parc, etc.). Je démontrerai ensuite comment les renseignements personnels sur l’emplacement peuvent être déterminés grâce à la combinaison de cette méthode et des répertoires toponymiques existants.

Ces travaux auront une incidence considérable sur la façon dont le public perçoit et comprend la notion de confidentialité de l’emplacement. Ils visent à éduquer le public et les chercheurs sur les utilisations possibles des informations que nous partageons, en exposant les répercussions des traces numériques que nous laissons derrière nous. Les résultats des travaux proposés auront davantage d’effet sur les gens et le milieu de la recherche, en offrant un cadre théorique et pratique par lequel les personnes et les groupes pourront contrôler le flux de leurs renseignements personnels sur l’emplacement.

English

Public concern over the privacy of personal information is at an all time high. However, the desire to share one’s location with friends or use location technology for navigation and recommendation services often eclipses this concern. The ubiquity of sensor-enabled mobile devices and rise of social media platforms today encourages this sharing of personal geographic data. As recent progress in big data analytics, ambient intelligence, and data conflation techniques is met with the economy’s growing hunger for data, even formerly negligible `”digital footprints” become revealing of our personal activities. Increasingly, commercial entities and government organizations are relying on these footprints when making decisions and designing products, ways that they were likely never intended to be used. Unfortunately, to users of these devices and platforms it is often unclear as to how the private information is being shared and what products and services it feeds.

In this proposed research, I intend to show how everyday digital footprints such as timestamps, social check-ins, and short social media messages are “geo-indicative” and can be used to determine an individual’s location. The majority of established location privacy research tries to protect an individual’s location through different masking or obfuscation techniques or by suppressing and generalizing an individual’s characteristics to a degree where she cannot be singled out from a crowd. This proposed research takes a very different approach by incorporating the concept of “place.” Places, in contrast to geographic spaces, are defined by the activities that visitors conduct at them. The mere mention of these activities, terms and topics related to these activities, and the time of day that one mentions them, offer considerable insight as to the “type” of place. Determining the place type is a substantial step leading towards the identification of an individual’s geographic location. Using temporal and thematic data signatures mined from millions of social check-ins in three Canadian cities, this work proposes a probabilistic framework on the level of place types, e.g., bar, park, etc. I will then demonstrate how personal location information can be identified through the combination of this method and existing place name gazetteers.

This research will have a substantial impact on how the public perceives and understands location privacy. The proposed work aims to educate the public, and researchers, on the possible uses of the information we share by exposing the implications of the digital footprints that we leave behind as we go about our lives. The outcome of this proposed work will further impact individuals and the research community by offering both a theoretical and practical framework through which individuals and groups can control the flow of their personal location information.